Pouvez-vous nous présenter Panache Records ? Quelle est son histoire ?
“Panache Records c’est le label que j’ai monté en octobre dernier. Il s’agit d’un petit label, à taille humaine.
J’ai commencé par être associé chez Twin Music, ensuite j’ai coproduit « Je vais t’aimer », puis cofondé le DALIDA INSTITUTE à Aix en Provence. À la suite de cela, j’ai ressenti l’envie de pouvoir accompagner un talent dans le développement de sa carrière.
Ma volonté est d’être au cœur de la machine et de pouvoir dédier du temps, de l’énergie et un réseau, à la première artiste que j’ai signée et qui s’appelle Sab.”
Quel est votre rôle au sein de ce label ?
“Mon premier rôle est d’accompagner Sab dans la définition et l’affirmation de sa vision et de son identité artistique. Cela se traduit au travers de son écriture, ses compositions, son image, ses réseaux, etc.
Ensuite, il y a un second volet, qui consiste à concrétiser tout ce qui va permettre à Sab de rayonner et de se faire connaître auprès du plus grand nombre. Ça peut aller de travailler avec des équipes de réals pour construire les titres, à une équipe de community management, de marketing, des photographes, etc. Cet ensemble va permettre de créer son répertoire, affirmer son image et impacter son identité sur la production sonore ou visuelle.
Il y a aussi tout un accompagnement sur la promo radio. Et puis à côté de ça, je lui fais rencontrer des musiciens, ce qui permet de travailler aussi l’aspect live.
Pour résumer, j’ai un pied qui est à 100% dans le relationnel avec Sab, et un second qui consiste à manager tous les prestataires avec lesquels on travaille, afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes pour son projet.”
Qu’est ce qui vous passionne dans votre profession ?
“Alors pas la compta haha !
Ce qui me passionne, c’est d’aller dénicher de nouveaux talents et impacter leur développement et rayonnement. C’est pour ça que j’ai monté ce label. Je veux vivre l’aventure auprès des artistes, à partir du début, en passant par toutes les étapes de la construction de leur carrière. C’est ce qui m’anime le plus.”
“Je fais ce métier pour être présent et pas pour être à distance.”
“Plus concrètement, ma plus grande passion, c’est la musique elle-même, le son ! J’aime accompagner le développement de chaque titre aux côtés des réals. Et de manière plus générale, suivre et impacter tout ce qui touche, de près ou de loin, à l’artistique, et qui participe à affirmer la vision et l’identité de l’artiste.”
Quelle est votre ambition pour Panache Records ?
“Pour l’instant, c’est de pouvoir faire de la musique qui soit populaire dans le sens noble du terme, c’est-à-dire de plaire au plus grand nombre. Sinon, le risque est de finir par faire de la musique dans sa chambre, avec soi-même pour seul public. Et je considère que la musique c’est de l’art, et que l’art est fait pour être partagé.
Je souhaite également rester indépendant. Je crois à la force de l’indépendance.
Et aussi, encore une fois, j’ai pour ambition de rester présent, de pouvoir être sur le terrain en assistant à chaque enregistrement en studio, être présent sur chaque jour de tournage des clips, etc.
Et par rapport à la taille du label, ce qui compte pour nous, c’est la qualité et pas la quantité. C’est très bateau mais il vaut mieux être très fort avec 3 artistes, plutôt qu’un peu moins avec 20.”
Quels sont les projets récents ou à venir ?
“La première grosse étape était la sortie du premier single original de Sab, « Ça ira », le 31 mai dernier. Avec la sortie du clip le même jour.
Il y a deux lives qui ont été programmés. L’un s’est déroulé le 4 juin dernier au Cancan, l’autre se déroulera le 6 juillet au Chalet du Lac. D’autres seront organisés pour la rentrée de septembre.
Ensuite, ça va être la fidélisation de son public, puis la sortie de son premier EP, a priori pour 2025. Et puis, j’ai des oreilles qui traînent un peu partout… on est jamais à l’abri d’un nouveau coup de cœur sur un(e) nouvel(le) artiste.”
